« De 20.000 à 70.000 euros par personne et par an » : comment le management peut être source d’importantes économies

Compétitivité des entreprises : la dégradation rapide dont la presse ne parle pas encore.

Camaieu, Go Sport, Casino, Naf-Naf, sont des symboles médiatisés qui dissimulent la forêt.

Une de mes relations, bien informée par son réseau de qualité, m’a expliqué très récemment que des dirigeants de belles entreprises connues sont en train de taper aux portes de Matignon en indiquant qu’elles ont des besoins urgents de trésorerie…

Comment en sont-elles -Et leurs dirigeants- arrivées là ??

Les raisons restent souvent variables et multifactorielles, certes. Mais voilà qui fait le lien avec l’article que Thomas Engrand a publié dans le Figaro ce 13 octobre : « De 20.000 à 70.000 euros par personne et par an » : comment le management peut être source d’importantes économies.

Il commence par revenir sur un des enjeux macro et micro-économiques actuels des entreprises françaises : « une perte de productivité par heure travaillée jamais vue depuis des décennies. Entre le deuxième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2023, cette dernière aurait baissé de 3,9 % en France, selon Eurostat. ». Une situation qui ne touche que la France quand l’Europe, elle, bénéficie d’une hausse modérée.

Mais il explique ensuite que l’Europe ne peut se féliciter car elle « subit un véritable décrochage par rapport aux États-Unis. À titre de comparaison, le produit intérieur brut (PIB) des deux régions était sensiblement le même en 2008 (autour des 14.000 milliards de dollars). Il sera bientôt deux fois plus important outre-Atlantique qu’en Europe (27.000 milliards contre 15.000 milliards). »

Le journaliste met ensuite en lumière un des leviers phare d’amélioration de la productivité et de la rentabilité des entreprises qu’AESTIGIA met en avant depuis des années : les gains potentiels liés au management ! Et donc à la réingénierie managériale.

« Auteur d’une étude sur l’impact du management de proximité dans plus de 1 600 entreprises françaises, Laurent Cappelletti, professeur au Cnam et spécialiste du sujet, partage cet avis. Selon lui, le manque de prise de conscience du sujet et les dysfonctionnements qui en découlent génèrent des coûts cachés situés « dans une fourchette allant de 20.000 euros à 70.000 euros par personne et par an ». Cette somme représente à la fois une hausse des coûts cachés (turn-over, absentéisme…) et une moindre productivité (manque d’investissement, ennui…). Pourtant, des sources d’amélioration rapide existent : « 35 % à 55 % des gisements de coûts cachés sont convertibles en valeur ajoutée dans un délai de quelques mois (6 à 15) », écrit le chercheur. Mais elles font l’objet de peu de réflexion malgré l’avantage compétitif qu’elles procurent. « Toutes les entreprises qui marchent bien, aussi diverses soient-elles, comme LVMH ou Brioche Pasquier, sont celles qui ont donné une vraie place aux managers intermédiaires », assure Laurent Cappelletti. »

Et l’auteur de citer ensuite de nombreux exemples de carences du management intermédiaire qui s’expliquent souvent soit par manque de compétences (formation), soit par un besoin excessif de contrôle de la hiérarchie.

Cet article a le grand mérite de souligner, à nouveau, l’existence des coûts cachés dans toutes les organisations.

Mais il oublie la bonne nouvelle : il existe donc des bénéfices cachés corolaires. De 35 à 55 %, comme le souligne le Professeur Laurent Cappelletti. Soit au minimum 7 000 euros par collaborateur et par an !

Faites le calcul : en étant accompagné pour suivre la bonne démarche, quelle va être la création de valeur supplémentaire, le gain de rentabilité pour votre entreprise en 6 à 15 mois ?

En sachant que cette démarche améliore l’un des trois leviers de financement d’une entreprise (Amélioration des capacités d’autofinancement), ce qui améliore ensuite les deux autres (Amélioration des fonds propres et de la capacité à l’emprunt ou à la levée de fonds).

La question à se poser n’est donc plus de savoir s’il faut adopter cette démarche, mais de savoir quand et comment la démarrer au plus vite pour éviter le pire ou optimiser le meilleur.

Chaque mois de tergiversation, et souvent d’ego trop important, coûte -beaucoup- d’argent à votre entreprise…

Et vous, que mettez-vous en œuvre pour améliorer la productivité et la rentabilité dans votre entreprise, et créer une croissance durable, itérative et partagée ?

 

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