Cinq techniques infaillibles pour obtenir une augmentation

Avec le retour de l’inflation galopante (Michel-Edouard Leclerc annonce un taux à deux chiffres ainsi qu’une récession à partir de janvier), la chasse aux augmentations devient l’activité numéro un pour beaucoup de salariés !

Une bonne raison de revenir sur ces cinq techniques mises en avant par Quentin Périnel il y a 2-3 ans dans Le Figaro et qui restent d’actualité…

1/ Votre employeur vous augmentera parce qu’il aura des bonnes raisons de le faire

« Par exemple si vous avez dépassé vos objectifs, relevé un challenge important et/ou enchaîné les succès sur le long terme. Vous pouvez également demander une augmentation de votre rémunération fixe si votre salaire est en dessous de celui du marché, sans raison apparente ».

«Gardez en tête que votre meilleur pouvoir de négociation est votre performance», conclut pour sa part Marwan Mery, co-fondateur de l’ADN (Agence de la négociation) et co-auteur du livre Negociator.

2/ Votre attitude

« Pour aborder une négociation, rien de tel que de commencer la discussion… par un sujet qui n’a strictement rien à voir! Parlez de votre famille, de vos hobbies, des films que vous avez vus dernièrement… Puis, passez aux « choses sérieuses » au milieu de la discussion, ou au milieu du déjeuner ».

Et pendant votre discussion, surtout, n’imposez rien. Au contraire, cherchez l’approbation de votre supérieur en posant des questions du type : « Êtes-vous d’accord avec moi sur le fait que mes compétences et mon travail ont créé de la valeur pour l’entreprise ? »

3/ Préparez votre argumentaire

« Le meilleur réflexe en la matière, c’est de se mettre à la place de votre supérieur ! Pour quelles raisons vous augmenterait-il vous, plutôt que votre voisin de bureau ? »

Répertoriez des éléments factuels, quantitatifs et qualitatifs, qui montrent que vous avez réalisé des économies, généré des revenus, évité des erreurs… Et comme vous connaissez personnellement votre N+1, vous pouvez donc adapter votre argumentaire en fonction de sa personnalité.

[…] « Un petit conseil également : n’utilisez vos arguments que si vous en avez besoin, ajoute Marwan Mery. Les très bons managers savent normalement suivre la performance de leurs collaborateurs. »

4/ « Timing is everything » (Chris de Burgh / Mais pas que lui)

Il faut saisir les bons moments : « Dès que vous avez une promotion, une évolution ou un changement de poste significatif, profitez de l’actualité pour vous manifester. Profitez également du moment de l’entretien annuel pour faire vos desiderata. En revanche, à bannir absolument : après une récente sous-performance, en cas de difficultés économiques de l’entreprise, quand votre manager a la tête sous l’eau, ou si vous avez été augmenté dans les 6 mois précédents. »

« Gardez en tête que les grandes choses tiennent à très peu de choses, souligne Marwan Mery. Confucius disait qu’une petite impatience peut ruiner un grand projet. »

5/ The right man, the right place

« Si le début de votre démarche doit forcément se faire via votre manager direct rien ne vous empêche cependant ensuite, de parler directement avec un N+2 ou +3, si c’est justifié. En étant certain que ce ne soit ni choquant ni inapproprié. » Car votre manager doit absolument être dans la boucle et connaître votre volonté.

Marwan Mery, lui, conseille de jouer également sur les affinités : « Prenez le temps de comprendre le processus décisionnel et cultivez votre réseau, explique-t-il. Les gens se comportent toujours différemment quand ils apprécient quelqu’un. Soyez donc apprécié, sans pour autant faire de basse politique, et les portes s’ouvriront plus facilement pour vous. »

Et vous, comment allez-vous gérer et justifier votre demande d’augmentation ?

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