Pourquoi mettre les neurosciences au cœur du management ?

Neurosciences, management et mode ?

A en croire des articles de presse et des posts de blogs toujours plus nombreux sur le sujet, les neurosciences se rangeraient depuis plusieurs mois dans la catégorie des modes managériales. Ce qui entraine des prestataires de conseil et/ou de formation, de plus en plus nombreux, à suivre la voie tracée par AESTIGIA depuis 2013.

Il est toujours satisfaisant de voir le marché (des acteurs et des clients) valider votre vision stratégique de précurseur. Et de commencer à être copié par de plus gros acteurs que soi, avec quelques années de retard !

A vrai dire, tout a commencé un samedi matin de septembre 2012 chez AESTIGIA. Et en nous appuyant précisément sur des bases comportementales neuroscientifiques : Wilfrid, un des consultants d’AESTIGIA, et moi étions en plein footing (oxygénation du cerveau, fonctionnement en mode diffus et neurones miroirs) lorsqu’il commença à me parler des sujets sur lesquels il travaillait en tant que psychologue, dans le cadre de sa reconversion professionnelle. Après quelques dizaines de minutes de course, l’évidence s’imposait à moi : oui, les neurosciences et la psychologie sociale permettent d’améliorer sa performance commerciale, la qualité de son management et de ses interactions avec ses collaborateurs, la portée de son leadership et la faculté à enclencher un changement enfin efficace et durable… CQFD ! Nous décidâmes de foncer sur le sujet.

Beaucoup de travail de réflexion, d’échange, d’études, de lectures, de partenariats… et de marketing après, nos prestations de NeuroVente, NeuroManagement, NeuroLeadership® et NeuroChangement® étaient nées ! Très rapidement, les neurosciences allaient également s’imposer pour créer notre second module de formation sur la gestion du temps : Gestion du temps & Biorythmes efficients. En effet, quoi de plus naturel que de s’intéresser au sommeil et aux biorythmes pour mieux en comprendre les enjeux sur le fonctionnement de son cerveau, de ses capacités cognitives, de sa vigilance et donc de sa gestion du temps !

Dès-lors, que penser de cet éventuel phénomène de « mode » ?

En premier lieu, qu’il n’en est pas un ! Selon nous, les neurosciences s’imposent définitivement comme le fait de respirer. Comme une évidence. En effet, par leur catégorie de sciences « dures » -en opposition aux sciences « humaines »-, les neurosciences permettent aujourd’hui de venir confirmer les apports de la psychologie sociale depuis ces 70 dernières années ; à savoir mieux comprendre le fonctionnement conscient et inconscient d’un être humain –essentiellement basé sur des émotions, comme l’a montré Antonio Damasio -, objectiviser ses comportements et donc, de facto, identifier les stimuli pertinents en faveur de sa performance.

En second lieu, il suffit de constater l’échec de la plupart des « modes » managériales depuis quelques décennies, qui ne tenaient souvent pas compte de l’apport des neurosciences. Les résultats constatés demeurent cruels : désengagement toujours aussi important, stress et burn-out en constante augmentation, perte de sens régulièrement dénoncée, etc.

Les neurosciences dévoilent objectivement la réalité du fonctionnement d’un être humain et ne peuvent donc, à ce titre, s’apparenter à un effet de mode. CQFD.

Ce sujet étant tranché, place maintenant au prochain post sur les neurosciences au cœur du management…