Le travail « hybride » s’impose doucement dans les entreprises

Début septembre, Courrier International relayait un article de Don Lee, du Los Angeles Times, sur l’actualité du travail hybride aux Etats-Unis.

Ce que je trouve assez instructif en termes de parallèle sur nos pratiques de Future Of Work

Voici une synthèse de l’article.

Aux États-Unis, la plupart des employeurs demandent désormais à leurs salariés de venir au bureau au moins deux ou trois jours par semaine. Sans vraiment prendre de mesures coercitives contre les récalcitrants.

L’article souligne que de nombreuses entreprises envisagent un retour au bureau après la pandémie, mais rencontrent des défis importants en raison de la résistance des employés. Un exemple est donné d’une entreprise de santé et de beauté de la région de Los Angeles, où presque tous les employés se sont opposés à l’idée de revenir au bureau lors d’un séminaire de l’entreprise.

Cette résistance s’explique par divers facteurs, notamment la préférence pour le travail à domicile côté employés. Et par les complications financières liées à la location de nouveaux bureaux, côté employeur. Jose Maria Barrero, un économiste qui fait partie de WFH Research pense que « même en cas de récession, certaines entreprises pourraient être incitées à développer le travail à distance si cela leur permet d’économiser des espaces de bureaux coûteux. »

Certaines entreprises se trouvent, en effet, dans une situation financière difficile en raison de la nécessité de louer de nouveaux espaces de bureau. De plus, plusieurs employés ont déménagé en dehors de la Californie, pensant qu’ils pourraient continuer à travailler à domicile de manière permanente. Ce qui soulève la question de savoir comment maintenir un équilibre financier tout en ayant suffisamment de personnel au bureau.

L’article révèle également que le travail à domicile est devenu plus répandu, passant d’environ 5% avant la pandémie à environ 28% cette année. De plus, de nombreux employeurs accordent une plus grande flexibilité aux employés en ce qui concerne leurs horaires et leur capacité à travailler à distance. Les employés souhaitent généralement plus de flexibilité que ce que leurs employeurs leur offrent, ce qui a conduit à des désaccords concernant les politiques de retour au bureau, notamment dans des entreprises technologiques telles qu’Amazon, Apple et Twitter.

L’article indique que la productivité des travailleurs à domicile reste un sujet de débat, avec des avis divergents entre les employés et les dirigeants.

Bart Valdez, directeur général d’Ingenovis Health, une société de recrutement basée dans le Colorado qui emploie 1 600 personnes, note par exemple que « Jusqu’à présent, le travail à distance n’a pas nui à la productivité d’Ingenovis qui est aussi forte qu’avant la pandémie, lorsque tout le monde était au bureau. Il a même contribué au recrutement, car l’entreprise reçoit davantage de candidatures grâce à sa nouvelle approche. »

Certains employeurs n’ont pas encore défini de manière claire leur politique de travail à domicile, ce qui suggère qu’ils cherchent encore le bon équilibre entre les préférences des travailleurs et les besoins de performance de l’entreprise.

La tendance actuelle semble être un modèle hybride, où les employés passent une partie de leur temps au bureau et une partie à domicile. Cependant, l’avenir du travail à domicile dépendra de divers facteurs, notamment l’évolution de l’économie et donc du pouvoir de négociation des entreprises, la demande de main-d’œuvre à distance et la préférence des travailleurs.

La plupart des employés s’attendent à ce que les règles actuelles en matière de travail à domicile et de modèle hybride restent en place en 2025, bien que l’évolution de la situation économique et des préférences des travailleurs puisse influencer la manière dont les entreprises abordent ces questions.

En résumé, l’article met en évidence les défis et les changements liés au travail à distance et au retour au bureau après la pandémie, avec de nombreuses entreprises adoptant des modèles hybrides pour répondre aux préférences des employés tout en continuant à équilibrer la productivité et la culture de l’entreprise.

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