Comment améliorer les capacités d’autofinancement et la rentabilité de votre entreprise ? (Épisode 4)
#4 : vous êtes un dirigeant ambitieux et vous voulez améliorer la rentabilité de votre entreprise de 30 euros par jour et par collaborateur (au lieu de jeter 60 euros par les fenêtres ! Suite)
N’est-ce pas ?
Dans l’épisode 1, j’ai indiqué quels sont les 3 leviers pour améliorer la rentabilité de l’entreprise et lequel sera le plus efficace à court terme (pour autofinancer ensuite les deux autres). CQFD.
Dans l’épisode 2, j’ai expliqué l’origine de cette somme de 60 euros et pourquoi elle est « jetée » par la fenêtre chaque jour.
Et dans l’épisode 3, j’ai précisé la notion de coûts complets et le danger de ne raisonner que vis-à-vis des « Coûts visibles », comme l’a longtemps fait le cost killing. qui génère du désengagement et de la désorganisation.
Aujourd’hui, parlons des trois sources de financement d’une entreprise.
Or l’une d’elles est assez facilement à la disposition des dirigeants mais reste insuffisamment utilisée… faute d’information. C’est le but de ce post…
Il existe donc trois principales sources de financement pour une entreprise :
1/ Les capitaux propres
2/ La capacité d’endettement
3/ la capacité d’autofinancement grâce à l’identification et la conversion des coûts cachés ou évitables, si vous préférez, qui viennent s’ajouter aux coûts visibles.
Beaucoup d’entreprises voient aujourd’hui leurs capitaux propres (la valeur nette de l’entreprise) diminuer du fait de la diminution de leurs marges et de leurs bénéfices.
Du fait de la remontée des taux d’intérêts, notamment, la capacité d’endettement diminue elle aussi. C’est la fin « de ces quinze dernières années d’argent facile ».
Reste donc la troisième source de financement, la plus facilement à disposition des dirigeants actuellement.
Que faire ?
En identifiant les points de progression de vos processus, et en les mettant en œuvre rapidement et efficacement dans votre entreprise, vous allez corolairement réduire vos coûts évitables pour les convertir en bénéfices cachés. Et donc améliorer la capacité d’autofinancement de votre entreprise. Ce qui peut être fait sur une période de 6 à 9 mois.
Pour revenir sur la notion de coûts cachés, et l’approfondir, c’est ici.
Dans le prochain post, nous verrons les dangers de nier l’existence de coûts cachés (« Si j’avais des coûts cachés, je le saurais, MÔssieur ! »). C’est-à-dire le coût de l’ignorance (volontaire ou pas). CF l’iceberg de l’ignorance de Yoshida.
Et vous, en tant que dirigeant, que faites-vous pour améliorer rapidement la rentabilité de votre entreprise ?
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