Management : pourquoi il faut savoir mettre son ego de côté

Croire en soi et ne pas se dévaloriser est important. Mais surestimer son ego et ne pas approfondir sans cesse ses connaissances est contre-productif pour un leader.

Voici l’erreur inconsciente que commet une majorité de leaders (et donc de dirigeants)

Dans un de mes précédents posts, je citais Jean-François Revel qui parlait souvent de l’ignorance volontaire. Et j’abordais en filigrane le danger de l’ego pour certains dirigeants et la rentabilité de leur entreprise.

Je suis ensuite tombé sur article de Claire Padych : « Management : pourquoi il faut savoir mettre son ego de côté ».

Une excellente illustration de mon précédent post car « surestimer son ego et ne pas approfondir sans cesse ses connaissances est contre-productif pour un leader » souligne la journaliste en citant Ryan Holiday qui souligne que L’ego est notre ennemi (Alisio, 2019) car il « sape la grandeur en trompant son détenteur ».

L’égo peut vite devenir dévastateur. Notamment parce qu’il interfère avec certains des 12 réflexes humains.

Ainsi, l’être humain est sensible à la flatterie sincère.

On trouve normal de faire des reproches, mais il est plus rare de complimenter. Il existe souvent de la pudeur à faire de compliments sincères.

Or on a besoin de rencontrer des gens positifs qui vont se concentrer sur ce qu’ils aiment chez nous. Le manager doit donc mettre l’accent sur les qualités de ses collaborateurs.

La flatterie sincère nourri l’oxygène d’une équipe.

Mais les gens ne le font pas suffisamment pour :

  • Un problème d’égo.
  • Un réflexe de focus (est-il comme moi ?) sur les différences.

De même, les êtres humains veulent être reconnus et vous apprécieront si vous faites taire votre égo pour laisser briller le leur. Pour faire grandir les autres, il faut leur permettre de briller. Il faut donc remercier, féliciter, souligner les points positifs (« Bravo pour avoir été le porteur de ce projet »).

La journaliste relaie donc plusieurs conseils de Ryan Holiday. Dont cinq que le manager, libéré de son impulsion « émotionnelle et égoïste », peut mettre en œuvre :

1/ trouver une idée à donner à son supérieur ;

2/ connaître chaque membre de son équipe et ne pas redouter le talent de ceux que l’on va engager ;

3/ faire ce que personne ne veut faire ;

4/ identifier les actions inefficaces, les redondances et les gâchis ;

5/ produire plus que tous les autres et céder ses idées.

« L’ego qui mène à la jalousie et pourrit les gens, petits et grands, est le méchant frère du succès », prévient l’auteur. Il reste à faire siennes, trois attitudes. D’abord, pour que le succès dure, « il faut de la sobriété ». Deuxièmement, « on ne peut pas continuer à apprendre si on croit déjà tout savoir ». Enfin, relire Sénèque… « Être ce qu’on est. C’est l’objectif que l’on a défini, accomplir le plus possible dans le domaine que l’on a choisi ».

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