La RSE dévoilée : clés et défis selon « Le Grand Livre de la RSE »
Depuis sa première reconnaissance internationale en 2010 avec la norme ISO 26 000, la RSE s’est complexifiée.
Au moment où la contrainte de la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) entre progressivement en vigueur pour certaines entreprises et impacte la mise en œuvre de la RSE, l’ouvrage « Le Grand livre de la RSE » publié en novembre dernier arrive à point nommé pour prendre du recul, nourrir une réflexion stratégique et bénéficier des clés de lecture du déploiement et de la mise en œuvre d’une politique RSE à succès.
L’interview de Stéphane Trébucq, partenaire d’AESTIGIA, et Rémi Demersseman, coordonnateurs du « Grand Livre de la RSE », offre un aperçu utile du contenu de cet ouvrage collectif, récemment récompensé par le Prix Turgot des ouvrages collectifs – 2024.
En parallèle de ma synthèse, je vous invite à lire leurs réponses par vous-même.
Une multitude de définitions, une vision commune
La RSE transcende la simple conformité à des normes pour s’ancrer dans une démarche volontaire d’amélioration continue. Elle ne se limite pas à une action isolée mais se déploie à travers toutes les fonctions de l’entreprise, du marketing à la finance, révélant une interaction profonde entre la RSE et les pratiques professionnelles.
Défis et perspectives
L’intégration de la RSE dans les entreprises soulève des questions pertinentes : comment mesurer concrètement son impact ? Peut-on, à partir d’un certain seuil, déclarer une entreprise ou un produit comme « responsable » ? L’évolution constante des connaissances, notamment autour des limites planétaires, pousse à une réévaluation permanente de la RSE.
Des cas concrets pour illustrer la RSE en action
Des études de cas, comme celle d’un établissement L’Oréal, montrent que des initiatives individuelles peuvent avoir un impact significatif sur la performance environnementale. Ces exemples démontrent la variété des approches en RSE et mettent en lumière la nécessité d’une vision à long terme, sans pour autant présenter la RSE comme une panacée.
La RSE : un élément nécessaire mais non suffisant
L’engagement envers la RSE, bien qu’apportant des avantages économiques, n’est pas une garantie absolue contre tous les risques. La résilience d’une entreprise repose sur une multitude de facteurs, la RSE étant un élément crucial mais non exclusif à ce sujet.
Conclusion : il convient de prendre en compte une approche critique de la RSE, notamment pour « son résultat global très décevant ».
« Certains prétendent par conséquent qu’il faut passer au stade supérieur désormais de l’obligation. Cela n’est pas évident, car il n’est pas certain que le législateur ait vraiment la compétence pour organiser une régulation pertinente. Les données disponibles en matière de RSE apparaissent encore très pauvres, et les nouvelles réglementations comme la CSRD n’arriveront pas à tout régler. »
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