RSE : comment les RH peuvent répondre aux besoins des salariés ?
Plus qu’une simple mode, la RSE est devenue un vrai facteur d’attraction et de rétention des talents. Mais qu’attendent exactement les collaborateurs des services RH en termes de RSE ?
Sur culture-rh.com, Adeline Lajoinie vient récemment (22 septembre) de relayer un sondage mené par OpinionWay sur le sujet de “la RSE et les ressources humaines en entreprise”, qui prend en compte le point de vue des responsables RH comme celui des salariés en France.
Les entreprises connaissent de plus en plus de difficultés de recrutement. Et le rythme s’accélère ! « Récemment j’avais pré-qualifié sept bons candidats pour un poste » racontait un recruteur lors de TruGeneva RH le 08 septembre dernier. « Le temps que l’entreprise me réponde, en moins d’une semaine, tous les candidats avaient disparus et trouvé ailleurs ! Du jamais vu ! ».
Ce qui oblige à repenser les processus et l’agilité des recrutements.
Et pour cela, ce sondage est intéressant car il souligne la recherche des candidats :
- la rémunération et l’ambiance de travail pour 89 % des répondants ;
- l’intérêt des missions proposées (88 %) ;
- les valeurs défendues par l’entreprise (dont la RSE) concernent aussi 83% des répondants.
« La politique de RSE de l’entreprise est donc un de ces critères à ne pas minimiser. Elle importe à 69% des salariés, de même que l’engagement environnemental de l’entreprise. »
L’approche RSE renforce donc l’attractivité des entreprises. En effet, 77% des salariés croient qu’une entreprise intégrant la RSE se démarque positivement.
Mais autre enseignement de ce sondage : le décalage entre les attentes et l’offre. « Alors que 75% des salariés recherchent activement les informations liées à la RSE lorsqu’ils consultent les offres d’emploi, 47% des responsables RH omettent de mettre la RSE en avant lorsqu’ils publient une offre. »
Et l’auteur de conclure « Face à la pénurie actuelle de talents qualifiés, les entreprises gagneraient à valoriser davantage leur démarche RSE afin d’attirer de nouveaux collaborateurs talentueux. »
Et de ce point de vue, je vais oser un parallèle audacieux : je pense que l’arrivée de la directive CSRD est à la RSE ce que les changements de réglementation sont à la Formule 1 (Oui, pas super RSE, OK) : un game changer ! Un moment où on rebat les cartes. Où des écuries se mettent à gagner des courses et que les anciens vainqueurs les perdent.
Et de ce point de vue, il y aura deux types d’entreprises :
Celles qui subiront la mise en œuvre de la CSRD comme une obligation légale avec un coût TRES IMPORTANT, sans valeur ajoutée ;
Celles qui décideront de changer le paradigme et d’ajouter quelques ingrédients à la démarche pour transformer cette contrainte légale en une réelle opportunité de développer davantage de valeur et d’avantage concurrentiel.
Pour savoir comment faire, c’est ici !
On en parle ? 🙂
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